SOMMAIRE :
P 1 Édito,
Se syndiquer au SNES
P 2 Socle commun,
Conseil pédagogique.
P 3 Note vie scolaire,
Socle et bivalence.
P 4 Mouvement,
CAPA Agrégés
P 5 CAEN,
Fermeture des collèges.
P 6 Spécial IUFM :
La rentrée, la validation.
Se Syndiquer au SNES.
Les Syndicats suscitent la confiance d’une forte majorité des Français. C’est ce que montrait un sondage très récent. Pourtant, le taux de syndicalisation reste très faible chez les salariés en France (seulement 8% des salariés en 2006), par rapport à d’autres pays. Dans ce paysage, l’Education Nationale fait figure d’exception, avec près de 30% des personnels syndiqués, surtout les enseignants, COP et CPE, avec un syndicat, le SNES FSU qui obtient la majorité absolue des suffrages bien que confronté à une extrême division syndicale, visible lors des élections professionnelles. C’est ce qui lui donne le poids indispensable pour défendre la profession, avec efficacité, même si on ne gagne pas toujours. Le nombre des syndiqués du SNES, près de 70.000, lui confère un poids certes important mais en deçà de son influence dans la profession (vote aux élections professionnelles), pourtant ce sont ses syndiqués qui financent la quasi-totalité des ressources de leur syndicat garantissant son indépendance vis-à-vis de tous les pouvoirs. La majorité des recettes est utilisée pour les publications, la communication et l’information en direction des syndiqués, les frais de déplacements des militants et bien sûr le financement des actions. Certains peuvent nous objecter le coût de la cotisation, on ne peut pas l’ignorer, mais rappelons la déduction fiscale de 66% qui en tempère le coût, et il est toujours possible de faire un paiement échelonné. Le syndicalisme, c’est surtout un engagement dans le mouvement social. Christophe Girardin.