La FSU estime que les objectifs budgétaires présentés aujourd’hui, manquent d’ambition, on n’y sent pas le souffle de modernisation pour notre région, souffle pourtant politiquement affiché.
Nous sommes part ailleurs très inquiets sur la volonté de décentralisation affichée par le gouvernement.
– Inquiétudes d’abord pour le calendrier qui nous semble trop court pour prendre en compte l’ensemble des aspects. Sept mois pour une réforme majeure des institutions c’est trop court, d’autant que des grandes messes qui sont organisées, il ne sort souvent pas grand chose.
– Inquiétudes sur l’absence de réflexion par rapport à la fiscalité locale, la plus injuste, et à la nécessaire péréquation entre les régions les plus riches et les plus pauvres.
– Inquiétudes sur la tentation de l’état de se débarrasser de certaines de ses missions fondamentales en abandonnant le recrutement et la gestion de grands services éducatifs aux collectivités locales, tels que l’Orientation, la Vie Scolaire avec la surveillance, les aides éducateurs, les Aatos…
– Inquiétudes sur l’état des lieux de ce que les collectivités risquent de recevoir et l’inadéquation des transferts financiers pour y faire face.
Plusieurs l’ont dit ici, les objectifs budgétaires 2002 de la région Champagne Ardenne expriment une attente, attente d’une transition incertaine où les partages de compétences au local risquent de créer des distorsions importantes en matière d’aménagement du territoire et d’égalité entre tous les habitants de ce territoire.
On serait alors loin des objectifs de démocratisation affichés.
Châlons en Champagne le 11 octobre 2002.