La CAPA qui s’est tenue le 19 mars a été l’occasion pour les élus du SNES de souligner que la déconcentration de l’avancement ( qui remonte à 1990 ) s’est traduite, tout comme dans bien d’autres domaines, par une amélioration en trompe l’œil pour nombre de collègues. En effet, si en terme de gestion et de rapidité d’effet financier de la promotion, la déconcentration s’est avérée bénéfique ( en tout cas dans notre Académie ! ), il n’en est pas de même sur le plan des possibilités de promotion.
Malgré l’harmonisation des notations pédagogiques qui, en théorie, devait donner autant de chances de promotion au grand choix ou au choix à tous les collègues quelle que soit leur discipline d’origine, force est de constater que l’on est loin de cette situation idéale.
Ainsi chaque discipline devrait tendre vers un contingent de 30% des promouvables promus au grand choix ; au lieu de cela, on constate que certaines disciplines sont très désavantagées ( Physique appliquée : 0%, Allemand : 11,8%, Sciences physiques : 20%, Histoire-géographie : 23,6%, Technologie : 25% ) alors que d’autres sont bien « servies » ( Documentation : 42,8%, Philosophie :41,2%, SVT : 40%, Espagnol :39,3% ).
Le doyen des IPR ne conteste pas cette analyse mais explique que la démarche corrective initiée par l’Inspection prend du temps pour gommer ces inégalités.
C’est sûrement vrai, mais en attendant le « bonheur des uns ne fait pas le bonheur des autres » !.
Quitte à passer pour un horrible conservateur ou un indécrottable archaïque, le SNES continue de penser que les promotions gérées nationalement par discipline, étaient plus justes, plus équitables.
Mieux vaut attendre 6 mois de plus l’effet financier d’une promotion au grand choix que de rater cette promotion et attendre 6 mois de plus la promotion au choix !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Rappel : pour l’avancement d’échelon est prise en compte la notation administrative sur 40 points et la notation pédagogique sur 60 points ce qui donne un total sur 100 points.