6 avril 2019

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Lycée Blanquer, le « libre choix », vous y avez cru ?

Lycée Blanquer, le « libre choix », vous y avez cru ?

Halte aux « bobards » !
Article issu du site national du SNES

A l’échelle des académies, la préparation de la rentrée se révèle périlleuse compte tenu du niveau très élevé des suppressions de postes, et témoigne de l’écart entre les discours ministériels et la réalité. Jamais la liberté de choix du « parcours » de l’élève n’a été si contrainte. Les analyses et le tract « Liberté de choix, vous y avez cru ? » sont ci-dessous !

Dans une note adressée aux recteurs le 6 mars dernier, le ministère institutionnalise le principe du contingentement pour les spécialités de la voie générale demandées en dehors de l’établissement d’origine.
Cette information est cruciale pour ce qui concerne l’orientation des élèves de Seconde. N’hésitons pas à informer le plus largement possible pour contrer une communication ministérielle mensongère !

Du contingentement à la sélection
Les rectorats doivent dès maintenant repérer les situations locales de « saturation » pour chaque enseignement. Sauf cas particulier, le choix de spécialités pour la Première générale, et a fortiori celui des options pour la Seconde, ne constitue pas un motif de dérogation pour l’inscription en lycée.
Une commission départementale sera chargée d’examiner les dossiers de candidature pour les spécialités n’existant pas dans le lycée d’inscription de l’élève, en particulier celles estampillées « rares » (LCA, Arts, LLCE hors anglais, NSI, SI …). Avis de conseil de classe, notes, projet de poursuite d’études… Les critères de l’examen des dossiers s’apparentent clairement à une sélection en fonction des capacités d’accueil.

Liberté surveillée
Selon les lycées, on assiste localement à des interprétations variables de l’économie de la réforme. Pour les uns, le choix des spécialités s’affiche comme totalement libre, pour les autres, les appariements sont obligatoires. La contrainte des emplois du temps va, de toute manière, se révéler déterminante dans la capacité des établissements à offrir la diversité promise de « parcours ». Au vu des attendus plus ou moins officiels des formations supérieures, ces choix contraints de fin de seconde ne peuvent qu’inquiéter car ils risquent de peser lourdement dans les possibilités de poursuite d’études.
Toutes les sources réglementaires et les analyses sont à lire dans l’article qui répond dans le détail à la question :Liberté de choix ? Dans la limite des places disponibles...