Dès l’été 2009, le SNES, le SNEP et le SNUEP ont proposé aux autres organisations de l’éducation une rencontre pour remettre en route une intersyndicale précarité. Les propos du président de la République sur la titularisation ont accéléré le mouvement. Une intersyndicale réunissant la totalité des organisations s’est adressée au ministre de l’éducation pour lui demander de les réunir sans délai afin que la situation des enseignants, CPE et co-psy non-titulaires soit mise à plat et que des négociations s’ouvrent pour mettre en place un plan de titularisation, conformément aux engagements du président de la République qui, interpellé par un enseignant non-titulaire sur un plateau de télévision, s’est dit prêt à envisager leur titularisation « pour ne pas les maintenir dans la précarité ». Le ministre se contente pour l’heure d’estimer que le recours à la précarité est « inévitable », que le CDI a constitué « un progrès considérable » (les concernés doivent rire jaune au vu de la détérioration de leurs conditions d’exercices) et n’aborde pas la question d’un plan de titularisation. Toutes les organisations se sont à nouveau adressées au ministre pour lui demander de les recevoir en personne rapidement. Elles se sont également inquiétées des annonces du ministère selon lesquelles plusieurs milliers de contractuels ne retrouveraient pas de contrat, dès la prochaine année scolaire, du fait des nouvelles modalités d’affectation des stagiaires. Elles ont demandé au ministre, compte tenu de l’ampleur des besoins, la garantie que tous les non titulaires soient bien réemployés à la rentrée 2010.
En pièces jointes :
– le courrier adressé à Luc Châtel par l’intersyndicale en mars ;
– sa réponse ;
– le nouveau courrier de l’intersyndicale du 14 avril ;
– le communiqué de presse.