LEGISLATIVES : un moment important.
L’élection, en avril dernier, d’Emmanuel Macron pour un second mandat, est une nouvelle inquiétante pour la fonction publique en général et l’Éducation nationale en particulier.
En effet, derrière la figure honnie de Jean-Michel Blanquer, ce sont les orientations néo-libérales du président Macron qui ont déterminé toute la politique de ces cinq dernières années. À l’image de la politique de Reagan et Thatcher dans les années 1980, cette politique a consisté a assécher strictement les moyens conférés à l’Éducation nationale, sous prétexte de gestion raisonnable des dépenses publiques, mais avec pour objectif final de casser totalement le service public d’Éducation afin d’en faire un marché ouvert à la concurrence et donc à la privatisation. Toutes les décisions et pseudo-réformes portées par Jean-Michel Blanquer ont été pensées en ce sens.
Le SNES, au sein de la FSU, a largement combattu cette politique, et continuera à s’y opposer aussi longtemps qu’il le faudra. En effet, nos valeurs sont celles d’une école républicaine qui participe à l’émancipation de la jeunesse, afin de permettre en particulier l’égalité et la solidarité entre citoyens.
À ce titre, le SNES-FSU de l’académie de Reims appelle à voter au premier comme au second tour des élections législative, les 12 et 19 juin prochain, pour les candidats liés aux forces de gauche progressiste ; et à s’opposer aux candidats portant un discours néo-libéral, conservateur, ou d’extrême-droite, c’est-à-dire tous ceux et celles qui cherchent à diviser le peuple ou à limiter ses libertés.
En effet, seule une majorité de députés de gauche progressiste permettra de changer de gouvernement et ainsi mettre au premier plan les réformes urgentes dont a besoin l’Éducation nationale : revalorisation des salaires, plan de recrutement massif, abandon de Parcoursup et des contre-réformes du baccalauréat et du lycée, titularisation des personnels contractuels qui le souhaitent (dont les AED et AESH)…
Nous ne pouvons pas attendre cinq ans de plus ! Il faut réagir maintenant pour faire avancer à nouveau l’État vers plus de solidarité et de justice sociale et enfin donner les moyens indispensables aux services publics (hôpitaux, recherche, éducation…).