Cher(e) collègue, nous avons été alertés par plusieurs d’entre vous sur les conditions de correction cette année avec particulièrement la nécessité de revenir le vendredi pour une commission d’harmonisation. D’abord, cette commission n’existait pas jusqu’alors puisqu’elle apparaît au BO de janvier 2024 seulement : https://www.education.gouv.fr/bo/2024/Hebdo5/MENE2335316N
La commission d’harmonisation complète la commission d’entente. Elle permet :
-* la comparaison des résultats (moyennes et répartitions des notes entre correcteurs et par sujet, etc.) ;
une nouvelle lecture de telle ou telle copie ou type de copie ;
-* la recherche des causes objectives susceptibles d’expliquer les écarts importants entre les tableaux de notes des différents correcteurs (moyenne, dispersion, etc.) ;
-* la révision éventuelle de certaines notes, à la hausse ou à la baisse, après discussion.
Cette commission est présidée par l’inspecteur pédagogique régional ou l’inspecteur de l’éducation nationale de la discipline ou, en cas d’impossibilité, par un enseignant désigné par le recteur, sur proposition de l’inspecteur, et réunit l’ensemble des correcteurs.
Elle doit avoir lieu en fin de correction et selon les modalités fixées par le recteur d’académie. Un procès-verbal est établi pour chacune des commissions d’harmonisation. Comme pour les réunions d’entente, le recours à un fonctionnement dématérialisé peut faciliter autant que possible sa mise en place au niveau approprié.
L’activité d’harmonisation dite de masse (tous les candidats d’une série ou d’un sujet) est proscrite au niveau académique, et ne peut être que nationale lorsque les conditions particulières de passation de l’épreuve le justifient. Toute discordance appelant à une harmonisation spécifique doit faire l’objet d’une alerte académique pour expertise adressée à l’inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche en charge du suivi de cette discipline et d’une validation de la direction générale de l’enseignement scolaire."
Au regard de vos nombreuses remontées, nous avons contacté l’inspection de lettres dès la semaine passée pour signaler à quel point les collègues de lettres se sentaient surchargés de travail encore une fois. Nous avons eu confirmation qu’il n’y avait pas la volonté de surcharger les collègues, pour éviter entre autres de les faire revenir le 9 juillet. Cette harmonisation pourra se faire à partir du moment où la moitié des paquets auront été corrigés. Nous avons aussi demandé l’envoi de la correction en amont, pour que chacun se l’approprie, ce qui a été fait. De plus, une « souplesse » dans la commission d’harmonisation du vendredi va être mise en place, vous en serez informé(e)s demain.
Cependant, nous vous proposons ci-dessous une déclaration qu’il serait bon de lire lors de la réunion du début, il conviendrait qu’elle soit votée par les collègues et que le/la responsable de commission fasse remonter à l’Inspection et donc au Recteur. Pensez à nous en adresser un double pour que nous puissions intervenir lors du GT examens qui se tient en début d’année.
Proposition de déclaration :
De plus, si dans notre académie un correcteur est rémunéré pour deux copies en lettres, force est de constater que cette rémunération est particulièrement faible au regard de l’implication, de l’attention que cette correction - sur une journée complète voire deux - nécessite. Nous demandons donc que cette rémunération soit à la hauteur de nos compétences et revalorisée en conséquence.
Enfin, nous tenons à signaler que l’organisation de l’épreuve en elle-même pose difficulté : les élèves n’ont que 15 minutes entre la fin de la première partie et le début de la seconde. 15 minutes pendant lesquelles ils doivent rendre leurs copies un par un, émarger, puis prendre une petite pause tout en revenant rapidement pour préparer leur copie pour la seconde épreuve. Une réelle pause de 30 minutes nous semble indispensable pour pouvoir permettre aux élèves et surveillants d’organiser au mieux l’épreuve.
Bon courage pour cette dernière ligne droite