Extrait du communiqué de presse SNES du 24 novembre :
le mode de comptabilisation des grévistes minore scandaleusement les taux de grévistes.
En effet, les rectorats ne prennent en compte que les grévistes constatés à 8 h. Tout collègue prenant son service plus tard dans la journée, à 9 h, à 10 h à 14h, est alors d’office considéré comme non-gréviste, qu’il se présente ultérieurement à son poste ou non.
Ce nombre de grévistes est ensuite rapporté à l’ensemble des personnels, qu’ils soient en exercice ou non, qu’ils soient appelés à faire grève ou non.
Par exemple, les chefs d’établissements sont comptés d’office comme personnels non-grévistes. Les personnels TOS, non-enseignants, qui ne sont pas concernés par l’appel du mardi 24 novembre, sont aussi comptés comme non-grévistes. Les personnels en maladie, en congé sont comptés comme non-grévistes alors qu’ils ne sont pas attendus dans les établissement le jour de la grève.
Quant à un agent exerçant son service à mi-temps, il est comptabilisé comme un demi-gréviste !
Avec cette méthode de comptabilité, le Ministère réduit au moins de moitié les taux de grévistes annoncés à la presse le jour de la grève. Il va de soi par contre que les retraits de salaire seront ensuite effectués à partir d’un décompte effectif des grévistes, ce taux n’étant ensuite pas médiatisé dans l’après-coup de la grève.