Communiqué de presse du SNES national
Inscrit dans la loi du 12 mars 2012, dite « loi Sauvadet », ce dispositif de recrutement réservé aux contractuels avait pour ambition de résorber la précarité des enseignants, conseillers principaux d’éducation, conseillers d’orientation-psychologues du second degré en formation initiale, ainsi qu’en Formation Continue des Adultes, GRETA, et Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire.
Cette année encore, les résultats du recrutement réservé, catastrophiques, révèlent l’insuffisance du dispositif et des mesures prises pour en pallier les carences, laissant la majorité des non titulaires en état de précarité, (au moins 1212 postes restant non pourvus au concours réservé ou examen professionnalisé en 2017 pour 2250 postes offerts, soit 53, 87 % des postes offerts)
En cause, les conditions toujours trop restrictives pour entrer dans le dispositif Sauvadet qui ont entraîné la radiation de 800 candidats pour non éligibilité, ainsi que l’insuffisance de la préparation aux épreuves, faute de moyens alloués à cette formation !
Depuis 2012, le SNES œuvre pour un dispositif beaucoup moins restrictif que la loi de Sauvadet et une amélioration de la préparation aux épreuves du concours réservé. Il a obtenu par le décret du 29 août 2016 que l’évaluation des contractuels permette également d’identifier leurs besoins en formation et préparation au concours.
Le SNES continue d’agir sur l’identification des besoins en formation et demande au ministère un vrai plan de titularisation comprenant des dispositions particulières pour la titularisation des CDI et des CDD les plus vieux et l’accès aux concours réservés sur la base d’un seul critère : 4 années d’ancienneté à la date de clôture des inscriptions.