Communiqué de presse du 2 décembre du rectoratannonçant la proposition académique de la nouvelle carte des établissements REP-REP +.
Contrairement aux premières annonces de novembre, le collège Sermaize les Bains reste en REP et le collège Schuman ne rentre pas dans le dispositif.
La liste publiée par le rectorat a été validée au niveau ministériel.
Rappel des événements.
Le lundi 10 novembre 2014, le rectorat avait convié les représentants des organisations syndicales représentatives à un Groupe de Travail sur la nouvelle carte de l’Éducation prioritaire pour la rentrée 2015, c’est-à-dire la constitution en Réseau d’Éducation prioritaire + (REP+) ou en Réseau d’Éducation prioritaire (REP) d’un collège et de tout ou partie des écoles de son secteur. Cette carte se substituera à celle des RRS (qui avait remplacé les ZEP) et celle des Éclair.
4 critères ont été définis nationalement pour permettre d’évaluer la possibilité de créer un REP+ ou un REP autour d’un collège :
– le pourcentage d’élèves issus de zones urbaines sensibles ;
– le pourcentage d’élèves dont la famille appartient aux CSP défavorisées ;
– le pourcentage d’élèves en retard à l’entrée en Sixième ;
– le pourcentage d’élèves boursiers.
Le fait que l’établissement se situe dans un quartier qui relève de la politique de la ville était aussi relevé.
Les représentants de la FSU ont émis un certain nombre de critiques sur la forme à l’occasion de ce GT, et ont soulevé un certain nombre d’interrogations quant au choix des établissements retenus sur le projet qui nous a été présentés.
Sur la forme, les représentants du personnel n’ont reçu aucun document préparatoire et même lors du GT. Les informations chiffrées sur les quatre critères pour chaque établissement ont été donnés à l’oral et nous avons dû les relever sous la dictée. Méthodes de travail que nous avons dénoncées. Le rectorat s’est engagé à nous fournir ces données dans des tableaux propres.
Par ailleurs, il n’était pas prévu de nous donner les chiffres des autres établissements. Une poignée d’établissements non retenus ont été cités, mais, pour d’autres sur lesquels nous posions des questions, ils n’avaient pas les chiffres. Le rectorat s’est aussi engagé à nous fournir les chiffres pour les établissements que nous lui signalerons, mais refuse de le faire pour tous les établissements, au motif que certains ont une population tellement privilégiée que cela ne vaut pas la peine.
Nous avons rappelé qu’en tant que représentants du personnel, il était de notre devoir d’être en mesure de répondre aux questions que pourraient nous poser les collègues sur les différences de niveaux entre établissements.
Bien sûr, ces questions de forme ont une conséquence sur le fond, le choix des établissements. Il ne nous apparait pas très clair. Certains établissements sont sortis de l’éducation prioritaire, d’autres y entrent, mais la manière dont les différents critères sont intervenus n’a pas été explicitée de façon précise.
Ainsi, un autre critère nous a d’ailleurs été présenté : la connaissance du terrain, c’est-à-dire apparemment l’avis du DASEN sur les sorties ou les entrées.
Cette carte de l’Éducation prioritaire est encore à l’ordre du jour du Comité Technique Académique du jeudi 20 novembre.
Les représentants de la FSU continueront de demander un processus transparent pour l’établissement de cette carte.