Suite à une audience au rectorat de Reims avec la secrétaire générale, le directeur de cabinet et l’IA-IPR vie scolaire, nous avons abordé la question de l’auto-évaluation des établissements qui se poursuit cette année.
Nous avons bien expliqué que pour le SNES-FSU, cet exercice n’est qu’un moyen supplémentaire de nous évaluer, de nous mettre en concurrence et qu’il n’apporte aucun élément de réponse au cœur de notre métier : enseigner.
Nous n’avons pas besoin d’un temps imposé nous réunir entre personnels pour parler, réfléchir sur nos pratiques pédagogiques, nous le faisons déjà régulièrement. C’est d’ailleurs pour cela que le SNES-FSU demande depuis plusieurs années un temps de concertation dans le temps de service.
Pourquoi surcharger les personnels de réunions supplémentaires qui ne permettront pas d’améliorer nos conditions de travail ?
Nous savons déjà ce que nous voulons : moins d’élèves par classe, des heures d’enseignement en groupe, pas de contrôle continu, des épreuves en fin d’année scolaire pour le baccalauréat, des réformes qui n’augmentent pas le nombre de classes à prendre en charge, des programmes faisables avec nos élèves qui nous laissent du temps pour apprendre et réfléchir, des évaluations adaptées qui ne soient utilisées pour sélectionner (cf Parcoursup).
Aussi, ne devrions nous pas mettre toutes ces demandes dans l’auto-évaluation ?
Annie Bécret et Yohan Odivart