Pour l’avenir de nos enfants et des jeunes,
Obtenir le retrait du CPE est possible.
Mardi 28 MARS 2006
GREVE GÉNÉRALE INTERPROFESSIONNELLE
La rencontre de vendredi 17 mars entre le premier ministre et une délégation de présidents d’université montre que le pouvoir est inquiet : le CPE est rejeté par les étudiants, les jeunes, les salariés de tous âges et professions dans une unité intergénérationnelle et syndicale exceptionnelle.
De toutes les universités, et de la plupart des lycées, des milliers d’étudiants et lycéens ont participé aux manifestations de ces derniers jours, déterminant entre eux des modalités d’action allant des AG, aux occupations de sites universitaires.
Depuis le 7 mars dernier, les personnels de l’Education Nationale, à l’appel de la FSU, sont dans l’action, réussissant les imposantes manifestations des 16 et 18 mars derniers. Le gouvernement ne peut pas ignorer les millions de personnes qui manifestent dans la rue, ni les sondages rejetant sa politique.
Pourtant, le Premier Ministre cherche par tous les moyens à discréditer les mouvements étudiants, à assimiler la contestation de sa politique à une forme de délinquance qu’il n’hésite pas à réprimer. Il veut utiliser images télévisées et gaz lacrymogènes pour désamorcer les mobilisations unitaires qui se construisent pour les semaines à venir.
Les organisations syndicales, dans une démarche unitaire, initiée par la FSU, largement appréciée dans les manifestations des 7 et 18 mars s’engagent totalement dans cette lutte et les temps forts qui la rythment.
La combinaison des mobilisations étudiantes et de l’unité des organisations syndicales doit conduire le gouvernement à retirer le CPE, et au delà à revoir sa politique sociale et éducative.