Horaires et lieux des rassemblements.

Aube :

Pique-nique à 12 h à Troyes devant la Préfecture avec distribution des tracts

Marne :

rassemblement à 10 h 30 devant le rectorat.

Ardennes :

A Charleville-Mézières, à 10h30 rassemblement devant la DSDEN, suivi d’un parcours dans les rues de la ville avec distribution de tracts dénonçant les méfaits de la réforme et présentant nos revendications ;

à 12h Place Ducale : suite distribution de tracts aux terrasses.

Haute-Marne :

15h00, point-presse au siège de la FSU 52, 17 rue de VERDUN, à Chaumont.

16h30/17h00, rassemblement devant l’Inspection académique/DSDEN, 19 Boulevard Gambetta, à Chaumont.

Pourquoi faire grève ?

Le SNES-FSU et ses militants ne désarmeront pas contre cette réforme du collège et ne cesseront la lutte qu’à son abandon.
Tous les collègues qui découvrent le fond de la réforme se rendent bien compte qu’elle est néfaste pour les élèves comme pour les enseignants.

Vous trouverez ici un diaporama qui explique cette réforme : http://www.reims.snes.edu/spip/spip.php?article2818

Il ne s’agit pas de faire grève seulement pour soutenir nos collègues des classes bilangues, de langues rares ou de Lettres classiques. Tous les collègues seront touchés par la réforme dans leurs enseignements, leur emploi du temps, leurs conditions de travail et même dans leur métier. Tous les établissements seront touchés par une réunionite administrative qui n’améliorera pas la réussite des élèves. Toutes les matières d’un établissement devront participer à un EPI...

Le SNES-FSU Champagne-Ardenne a été reçu en audience le samedi 23 mai par une conseillère de la ministre et la directrice de cabinet du recteur. Il est clair qu’au rectorat et au ministère ils ne mesurent absolument pas les effets concrets et pratiques de leur réforme sur les personnels, ou pire s’en moquent !

Le gouvernement nous a méprisé, voire nous a tiré dans le dos, en publiant le décret de cette réforme. Et alors ? Nous rentrons dans nos établissements la tête basse ?

Un décret s’abroge ! Certains décrets n’ont jamais été appliqués !

Le mouvement et la mobilisation doivent être massifs pour être victorieux.

Il n’est plus temps de se dire « Ils seront assez à faire grève, ils n’ont pas besoin de moi. » Expliquez qu’il n’est plus temps de se dire « Ils seront assez à la manif, ils n’ont pas besoin de moi. »

C’est à tous et à chacun de se mobiliser et de prendre ses responsabilités.

Oui, une journée de grève c’est un sacrifice, une perte de salaire, et nous en avons déjà consentis plusieurs. Mais les luttes indolores sont rares.

Oui, quand on est enseignant c’est pénible aussi de perdre des heures de cours, surtout avec des classes à examen. Mais ce que peuvent perdre les 3° de 2015 n’est rien comparé à ce que perdront les 3° de la rentrée 2016.

Oui, les effets des actions ne sont que rarement immédiats. Mais une grève et des manifestations réussies ont un coût politique pour le gouvernement. Nous devons rendre ce coût insupportable.

Ce que nous coûtera cette réforme en conditions de travail, en qualité de vie au travail, pour des résultats nuls en matière de réussite des élèves, sera bien plus élevé que ce que peut coûter la lutte.
Agissons et ne baissons pas les bras. La lutte continue et continuera.

Communiqué de presse intersyndicale.

Les organisations syndicales SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT Educ’action, SUD Éducation, SNCL-FAEN et SIES-FAEN constatent l’enfermement du ministère dans son maintien de la réforme du collège et son refus d’entendre les demandes des personnels d’enseignement, d’éducation et d’orientation du second degré.

Confirmant leur analyse commune de la réforme et des conditions de la publication des textes le 20 mai, elles appellent les personnels à amplifier l’action, en particulier le 4 juin, contre les textes publiés au lendemain d’une grève majoritaire dans les collèges, pour leur abrogation et la reprise immédiate des discussions sur l’avenir du collège.

Elles appellent à signer et faire signer massivement la pétition intersyndicale « Un autre collège 2016 ».

Elles appellent à une nouvelle journée nationale de grève et d’actions le jeudi 11 juin.