18 mai 2010

Actualités / Action

RETRAITES : Halte à la casse ! Grève nationale le jeudi 27 mai.

• En 1993, Balladur charcutait les retraites du privé.

• En 2003, Fillon laminait, « au nom de l’égalité de traitement », celles de la Fonction publique, malgré un mouvement social historique.

• En 2007, Sarkozy rabotait les odieux privilèges des cheminots et leurs régimes spéciaux de retraite.

• Capital : 3 – Travail : 0

La bataille des retraites, à nouveau, est engagée.

Gouvernement, patronat et médias ont posé les bornes habituelles du débat : faut-il faire porter l’effort sur le salariat ou épargner les actionnaires ?

Des solutions justes existent : imposons-les ensemble !

Privé, Public :

GREVE NATIONALE INTERSYNDICALE JEUDI 27 MAI 2010

Manifestations :

Reims : Maison des syndicats 10h00

Troyes : Place Jean Jaurès 10h30

Charleville-Mézières : Place Ducale 10h00

Chaumont : square du Boulingrin 15 h 00

Ce que prépare le gouvernement (même s’il attend fin juin …) :

• Recul de l’âge légal de droit au départ (vers 65 ans) et de l’âge de fin de décote ;

• Calcul du montant de la retraite sur les 25 « meilleures » années de salaire (et non plus les 6 derniers mois) donc baisse considérable du montant de nos pensions… ;

• Remise en cause du droit de départ anticipé pour les parents de 3 enfants et plus, et de la majoration de 10% de la pension ;

• … et d’autres pistes pour baisser les retraites et « ouvrir le marché » aux assurances privées.

D’autres solutions sont possibles pour financer nos retraites !

• Améliorer la situation de l’emploi qui pèse directement sur les comptes de la Sécurité sociale ;

• Revenir sur le déséquilibre du partage des richesses, en augmentant les salaires, qui financent les retraites ;

• Augmenter les cotisations sociales, dans le cadre de la hausse des salaires : le pouvoir d’achat n’en sera pas diminué ;

• Elargir l’assiette du financement des retraites : il faut aussi taxer les revenus des entreprises, les revenus financiers et ceux du patrimoine ;

• Supprimer les exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les employeurs (sans aucun effet positif pour l’emploi), soit 30 milliards d’euros par an.