10 février 2011

Le SNES académique - Les sections départementales

Déclaration Commune des représentants de la FSU, de l’UNSA éducation et du SGEN CFDT au CTPD du 3 Février 2011.

Déclaration Commune des représentants de la FSU, de l’UNSA éducation et du SGEN CFDT
au CTPD du 3 Février 2011.

Le budget de l’Education Nationale, voté par les parlementaires, correspond à une destruction massive des emplois publics à la rentrée 2011.

L’application de la politique du ministre se traduit au niveau académique par :

•la suppression de 131 ETP dans le premier degré

•la suppression de 70 ETP dans les collèges

•la disparition de l’équivalent de 220 ETP pour le seul second degré général et technologique et professionnel

Dans les collèges de l’Aube, avec une hausse des effectifs prévisionnels de 40 élèves, nous ne pouvons cautionner la suppression de 8 ETP et la disparition d’une classe.

L’argument de la baisse démographique ne tient pas, il est désormais incontestable que le gouvernement renonce à des choix ambitieux pour l’Education Nationale.

Comment amener le plus grand nombre d’élèves vers la réussite sans disposer des moyens nécessaires pour lutter contre l’échec scolaire ? Avec la saignée organisée en collège, cela devient mission impossible ! D’autant que l’encadrement se dégrade au vu de la diminution du nombre d’adultes dans les établissements ( AE, médiateurs, etc ..).

La fermeture de sections en Lycées Professionnels publics va rendre encore plus difficile l’orientation de nos élèves et en particulier les plus fragiles (segpa, ulis ..)

Le résultat prévisible de ces mesures sera une nouvelle inflation de compléments de service, ce qui dans la réalité signifie : des collègues qui partagent leur temps sur plusieurs établissements avec des conditions de travail dégradées et de plus grandes difficultés pour s’intégrer dans une équipe, monter des projets ambitieux, sans parler des situations personnelles difficiles.

D’autre part, nous dénonçons le report du CTPD premier degré après les élections cantonales.

Il est inconcevable que la préparation de la prochaine rentrée soit retardée sous prétexte d’échéances électorales afin de ne pas mettre en difficultés certains élus qui soutiennent cette politique de régression. L’ensemble de la communauté scolaire est pénalisé par ce blocage d’information.

Pour ces toutes raisons, les représentants de la FSU, de l’UNSA éducation et du SGEN CFDT refusent de siéger aujourd’hui et vous demandent, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de transmettre à Monsieur le Ministre, leur demande d’une autre politique pour l’Education Nationale.